La boucle de Quilotoa

Qu’est-ce que Quilotoa?

Le Quilotoa est un volcan d’Equateur culminant à 3914 m, autour duquel s’est greffé un village du même nom. Le cratère de ce volcan d’environ 3 km de diamètre est rempli d’eau, formant ainsi un lac, appelé la lagune de Quilotoa.

Et la boucle de Quilotoa ?

La boucle de Quilotoa, est un trek dans les Andes Équatorienne, où l’on vogue de village en village, en traversant des paysages grandioses : canyon, rivière, pueblo, et la fameuse lagune de Quilotoa.

Ce trek de 3 nuits/4 jours est très accessible puisque que l’on peut dormir et manger chaque soir dans un village. Inutile donc de provisionner sa nourriture/eau et d’apporter son matériel de camping (bien que possible si vous préférez). Et le tout pour environ 5 heures/12 km de marche par jour !

Parfait, allons-y!

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Cherchez la boucle !

Les villages étapes de la boucle sont : Quilotoa, Chugchilán, Isinliví et Sigchos. J’ai choisi ce sens là, mais il est tout à fait possible de commencer par Sigchos, et de terminer en beauté par Quilotoa et sa lagune.

Pourquoi ce sens ? C’est le sens facile, départ de Quilotoa à 3914 m d’altitude, pour arriver à Sigchos, 2860 m.

OK, ça semble cool, mais elle où la boucle?

En fait, une étape supplémentaire est Latacunga! Ville incontournable pour déposer les mochilas, histoire de partir léger. Du coup, arrêt à Latacunga, on laisse nos gros sacs à dos, et on prend un bus pour Quilotoa (ou Sigchos selon votre sens).

Et là, on a une jolie boucle :

Latacunga > Quilotoa > Chugchilan > Isinlivi > Sigchos > Latacunga

Par contre les trajets Latacunga > Quilotoa et Sigchos > Latacunga se font par bus.

Préparation

Le point de départ de cette boucle, Latacunga se trouve à 2h au sud de Quito.

Un hôtel à Latacunga: Hostal Café Tiana, avec un lit en dortoir pour 10$ (demandez les dortoirs à l’étage pour éviter de vous retrouver à la cave), et une terrasse offrant une vue mémorable sur les volcans et les dômes des églises.

Vue sur les toits de la Catedral
Vue sur les toits de La Catedral

Ce trek est réputé pour la beauté des paysages traversés, et permet des rencontres authentiques dans les pueblitos ; je me languis!

Avant d’arriver en Équateur, jamais je n’avais entendu parler de ce trek, qui est pourtant très connu. Maintenant que je me suis renseigné sur sa faisabilité, il me tarde de le faire! Pourquoi ? Déjà j’adore marcher ! En plus les paysages promettent d’être ouf !

Mais surtout ce trek combine pleins de choses nouvelles pour moi : l’altitude élevée, des randonnées pendant 4 jours d’affilés, un sac à dos avec le nécessaire pour 4 jours, presque 50 km de marche au total.

Et ce qui me réjouit: c’est un trek solo, sans besoin de guide. Un trek vraiment solo, puisque je fait cette marche tout seul, ça fait du bien parfois!

En fait c’est mon premier trek, nan ?

Alors j’ai hâte, histoire de voir si je réussis ce challenge!

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Paysage du trek

Je m’empresse de préparer mon petit sac à dos de 20L, qui se remplit extrêmement vite. Des affaires chaudes pour les froides soirées, un t-shirt de rechange, une paire de chaussette supplémentaire, sans oublier la crème solaire, et les couches de protection contre le froid : polaire/doudoune/coupe vent!

Une fois les accessoires ajoutés (pansements, lunettes de soleil, appareil photo, …) il est plein à craquer! C’est bête, mais j’espère avoir froid, histoire de mettre doudoune et autres couches protectrices sur moi, ça libérera de la place.

Maintenant pour l’itinéraire, c’est simple, l’Hostal Café Tiana m’a donné un itinéraire papier…bien que difficilement lisible! Ce sera au cas où! De toute façon, j’ai l’itinéraire sur mon téléphone, via l’application que tout voyageur se doit d’avoir installée: MAPS.ME (cartes hors ligne, gratuites, et ultra précises). Et si tout ça ne suffit pas, les chemins sont (à priori) balisés.

Jour 1, arrivée à Quilotoa et tour du cratère

Je quitte l’hostal, pour prendre le bus de 10h, depuis l’unique terminal de Latacunga. Le trajet dure 2h et coûte 2$.

Ici, ils ne rigolent pas avec les numéros de place! On est tous entassés devant, alors que l’autre moitié du bus est vide ! Je suis assis à la place 14, à côté d’Alphonse, un agriculteur Équatorien de haricots/fèves!

Pendant le trajet, une petite fringale me vient, c’est le moment d’entamer mes amandes – initialement achetées pour la randonnée. J’en propose à Alphonse, qui en prend une, puis une autre, puis au bout de la troisième, me demande « Qu’est ce que c’est ? ». Un grand jour, Alphonse goûte pour la première fois une amande! Je lui donne une poignée, qu’il mange en partie, puis l’autre est dissimulée dans son sac à dos, pour sa famille 🙂

L’arrivée au village commence par un enregistrement sur un papier (nom/prénom/nationalité), puis une petite marche de 15 minutes pour atteindre le mirador.

La lagune est magnifique…

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Et dire que tout ça c’est le cratère d’un volcan ! Sublime!

Le tour du cratère

Il est 12h30, que faire ? Au choix:

  • Descendre dans la lagune se baigner (il fait froid)
  • Descendre dans la lagune faire du kayak (pourquoi pas)
  • Marcher 12 km autour du cratère, sur les crêtes, baignées dans les nuages : ouai !!!

Je sers mes chaussures, et je pars découvrir la lagune!

L’avancée est lente… non pas l’altitude, mais les arrêts photos à répétition, c’est magnifique.

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Je vais prendre une petite photo stylée de moi devant la lagune…

Je pose mon appareil, procède à quelques réglages, enclenche le retardateur, « Holà! Un dollarito por favor! » Un enfant sorti de nul part me demande de l’argent! Finalement ce ne sera pas ici mon spot photo, de peur qu’il ne s’enfuit avec ma caméra !

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J’ai finalement trouvé un autre spot!

Voilà plus d’une heure que je marche, et je suis suffisamment isolé dans cette nature pour faire ma pause repas. Et pas n’importe quel repas! La veille, je me suis concocté une délicieuse salade de pâtes et de carottes, assaisonnée à l’huile de thon!

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Mon coin repas

La vue est splendide, je resterai bien là à contempler ce cratère, mais le ciel se couvre, et devant les 4h de marche annoncées, je ferai mieux de ne pas trop traîner.

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Des chemins étroits sont tracés sur les crêtes du volcan, à se demander si on peut vraiment y passer. Les nuages viennent s’écraser sur le cratère, la beauté du lieu en est démultipliée.

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Puis arrive la montée sur le sommet le plus haut du cratère, 3930 le Mont Juyende. Je me dis que ça va piquer! C’est pas faux ! Ça demande pas mal d’efforts : altitude, dénivelé, et chemin de sable; la difficulté est là! 25 min plus tard, j’arrive au point culminant.

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La tête dans les nuages

Je contemple cette merveille de la nature, enveloppée dans une mousse de nuage… mes pensées sont ailleurs. Puis le froid me sort de mes pensées, il faut continuer!

Ce sera une heure de marche pour redescendre ce sommet, et terminer le tour de la lagune. A 16h30 je termine la boucle du cratère, l’heure pour moi de chercher où je vais pouvoir me réchauffer et passer une bonne nuit de sommeil.

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A la recherche d’un hébergement

Une cafétéria/hospedaje porte fermée mais portant l’écriteau Abierto, me fait de l’œil… elle est à deux pas de la lagune! Idéal pour mon projet du lendemain : me lever à l’aube et admirer le lever de soleil.

En ouvrant la porte, je découvre deux équatoriennes en tenues traditionnelles, s’adonnant à la broderie au coin du poêle! Ça m’a l’air authentique! Et bon point, un poêle pour se réchauffer ! La chambre, elle, n’est pas chauffée, mais à la vue des 4 couvertures sur le lit, je suis serein! Eau chaude tiède pour la douche, wifi, dîner et petit déjeuner pour 15$.

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J’attends avec faimpatience (#nouveaumot) l’heure du souper, recroquevillé devant le poêle, mes affaires étendues sur les chaises autour pour les sécher! Très peu d’échanges au cours de cette soirée, où le Quechua (je suppose) domine sur l’espagnol.

Jour 2, de Quilotoa à Chugchilan

D-900m, D+400m, 13km env. 5h – alt. 3800 m à alt. 3200 m

Réveil à 5h45 pour observer le lever du soleil sur la lagune ! Il fait froid! Mais le spectacle est grandiose lorsque les premiers rayons du soleil éclairent le versant ouest de la lagune.

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Lever du soleil sur la lagune

Le soleil est bien levé maintenant, je retourne au chaud prendre mon petit déjeuner: œufs brouillés et son morceau de « pain », accompagnés de son jus de fruit et de son thé chaud.

8h, j’enfile mon mérinos, ma polaire, ma doudoune, mon coupe-vent, et mon écharpe: allez à toute!!

La première partie, c’est du déjà-vu, la lagune. Mais là encore je passe beaucoup de temps à l’admirer, et prendre quelques photos du cratère.

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Puis le chemin continue derrière la lagune, j’observe la vallée et le canyon que je vais devoir traverser. Au loin, un rassemblement d’habitations, je me dis que ça pourrait être Chugchilan.

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Ce que j’aime dans ce trek (entre autre) c’est le fait de pouvoir apercevoir ou imaginer sa prochaine destination, en regardant au loin.

L’altitude diminue, et la chaleur se fait sentir! Obligé de retirer des couches…mince mon mini sac va être blindé!

Sur le chemin, à part des moutons et des vaches, il n’y a pas foule! Mais pourtant, une indication me pousse à croire que le chemin doit être fréquenté : un panneau « Policia Nacional » ! Ici, au milieu de nul part ! Comprenez : « si vous avez une emmerde, marchez encore 10 km dans le canyon, on est là! ».

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En bas du canyon, je me détourne un poil du sentier, pour remonter un petit cours d’eau. Me voila face à la cascade aperçue auparavant depuis un mirador.

Maintenant la phase compliquée: remonter le canyon, pour atteindre le petit village de La Moya, où quelques habitations fleurissent au milieu des champs de mais.

Je dépasse une maisonnette à la peinture rougeâtre, spécialisée dans la vente de cui (cochon d’inde), et longe le terrain d’une habitation où deux enfants sortent par la fenêtre pour me demander où je vais. C’est en sautillant qu’ils passent devant moi pour m’indiquer le chemin! En récompense, j’offre au premier l’unique bonbon qu’il me reste, et… des amandes pour le second! Il n’a pas l’air convaincu !

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Le panorama est grandiose, c’est l’instant photo.

Encore un peu de marche au milieu des champs labourés, quelques côtes bien pentues, et enfin, le village de Chugchilan.

A 12h30 j’arrive à l’Hostal Cloud Forest. Complètement différent du précédent, cet hôtel fait de bois, est un cran au dessus. Chauffage dans la chambre, salle de bain 3 fois plus grande, et un abattant sur les toilettes !

Bien fatigué par cette marche, je me repose le temps d’un bon repas à 3$. Requinqué par cette soupe et ce plat de riz, je repars voir le mirador Pugara, à 30 minutes plus ou moins. Ça monte sec et des gros cochons noirs grognent sur le chemin, mais c’est toujours un plaisir de marcher dans cette nature. Le point de vue est vite assailli par les nuages qui s’épaississent, il est l’heure de rentrer.

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Juste un petit crochet par la placette du village, où je rencontre « Maria Estefania de Gregette » (pas tout à fait certain du prénom). Cette grand-mère peine à avancer sur le trottoir étroit du village, pour rejoindre son banc quelques mètres plus loin. C’est main dans la main (et oui) que je l’aide à atteindre son objectif, et lui décroche un beau sourire.

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Eglise de Chugchilan

Enfin je rentre pour un repos bien mérité, avant de retrouver les autres randonneurs autour d’un bon repas et du fameux Colada Morada y Guagua de Pan.

Colada Morada y Guagua de Pan: Il s’agit d’un dessert traditionnel pour la Toussaint, une boisson épaisse à base de farine de maïs, de fruits (mûre, fraise, myrtille, papaye, ananas), de panela (jus de sucre de canne cuisiné), et de cannelle, accompagnée d’un biscuit sec en forme de personnage.

Jour 3, de Chugchilan à Isinliví

D-400m, D+300m, 12km env. 5h – alt. 3200 m à alt. 2950 m

Réveil un peu plus tardif ce matin, 8h ! Le temps de dévorer un déjeuner très copieux (œufs, pain, yaourt, muesli, fruits), et me voila parti à 9h avec un ciel sans nuage!

Une demie heure de marche le long d’une route, puis enfin, sur la droite, un panneau indiquant le village d’Isinlivi. Un nuage de poussière m’arrive droit dessus, j’imagine des travaux, ou une carrière derrière la colline : non le vent maltraite cette colline de sable blanc.

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Colline de sable blanc

Un peu plus loin, un panorama merveilleux, qu’on reste là à contempler. On? Oui mon pote l’âne avec qui je fais des selfies!

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Un petit nom pour lui ?

10 minutes plus tard, encore un panorama magique donnant sur le Cañon del Toachi.

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Cañon del Toachi

Alors que je prends ma photo, je vois qu’une petite fille s’approche, elle se prépare à me demander quelque chose…

« – Un dollarito por favor! »

« – C’est pas bien de demander de l’argent tu sais! » Lui dit-je!

« – Alors un bonbon! » Me dit-elle !

Trop tard, et en plus je n’en ai plus ! Non mais oh!!

Un peu troublé par ma volonté de vouloir éduquer ces enfants, je descends du mirador et continue sur un chemin qui n’était pas le bon. Fort heureusement, c’est sans trop tarder qu’un couple de locaux me remet sur le droit chemin!

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Alors je descends le Cañon del Toachi, au milieu de parcelles noircies par un récent feu. Une descente lente, puisque le chemin est fait de sable, et l’adhérence n’est pas optimale.

En bas se trouve le village de Itualo, et sa horde de chiens qui vous encercle, en aboyant incessamment. « STOP!! Ça suffit!! » Je montre un peu d’autorité avec ma plus grosse voix possible pour les calmer! Et ça marche, héhé !

Tous les villages traversés dans ce trek, aussi minuscules soient-ils, ont une chapelle! Ici, peut-être 10 maisons (autant de chiens), et une chapelle !

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Chapelle

Je traverse la rivière par le pont suspendu, et lève la tête pour repérer mon itinéraire: le haut du canyon.

La montée est éprouvante, mais ma bonne étoile met sur mon chemin un bout de bois! Ce sera mon bâton de marche officiel, qui m’accompagnera pour les montées (et les descentes) difficiles!

L’effort paye, la vue est magnifique.

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De l’autre côté du Cañon del Toachi

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Il est 12h30 quand j’ai la visu sur le village d’Isinlivi. Alors je cherche un coin pour me poser et grignoter mes empanandas fourrés au queso, achetés 0,20$ pièce ce matin. Un régal !! Non je déconne, je ne sais pas pourquoi ils sont venus mettre du sucre par dessus !

Délecté de ce fabuleux festin, je repars paisiblement, et arrive à Isinlvi à 13h30. Pour moi, ce sera une chambre privée à l’Hostal Taita Cristobal, et non pas au fameux Hostal Llullu Lama dont tout le monde me parle. Pourquoi ? C’est plus cher, pour un dortoir, et deux leçons de Yoga… après 3 jours de marche, je pense être assez DÉTENDU!!

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Isinlivi, 80 habitants, une église, une tranquillité absolue, peut-être mon village préféré de ce trek.

Jour 4, de Isinliví à Sigchos

11km env. 3h – alt. 2950 m à alt. 2860 m

Allez la dernière étape, il semblerait que ce soit aussi la moins intéressante, et beaucoup de personnes louent les services d’une camionnette pour passer cette étape.

Les courbatures se font sentir au réveil de ce 4eme jour de marche. Mais pas question de manquer cette étape, la région est tellement belle que ça doit valoir le coup!

Une part d’omelette garnie à la cebolla, et un thé pour prendre des forces ! Pendant ce trek j’ai renoncé au café, le café soluble ce n’est pas ma tasse de thé (petit jeu de mot)! Un bon Expresso sera ma récompense du retour.

Les lamas dans le jardin de l’hostal sont un bon divertissement, je peux les toucher, les nourrir, les observer, avant de me mettre en marche pour Sigchos.

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La première partie du chemin est en effet pas extraordinaire, entre les déchets et le passage par une route de sable, rien de bien fou.

Je me détourne enfin de la route pour descendre une colline. J’aperçois sur ma gauche la montagne sur laquelle j’étais la veille pour savourer mon casse croûte.

Au milieu du chemin, un cheval me bloque la route : il reste planté là, et me présente ses pattes arrières dès que je m’approche. Après plusieurs tentatives de distraction, je décide finalement de taper un sprint en déviant ma trajectoire! Ouff c’est passé !

J’arrive au village de Cochalo, là encore accueilli par des chiens bruyants! Heureusement, une dame sort de chez elle pour les calmer. Je discute un petit moment avec, avant de repartir en direction de la rivière.

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L’école et la chapelle de Cochalo

Deux options s’offrent à moi, remonter sur la route pour suivre le chemin, ou longer la rivière et rattraper le sentier. La deuxième option semble plus attrayante. Seulement voila…à un moment plus de chemin! J’enjambe le barbelé pour me retrouver dans un champs, avec un sol imbibé d’eau! Une fois dans le champs, je cherche un moyen d’en sortir sans déchirer mon unique pantalon de rando avec ce foutu barbelé. Finalement, un peu plus loin, un tronc d’arbre couché passe par dessus une clôture. Petit exercice d’équilibre, suivi d’une avancée à plat ventre, et me revoilà sur le chemin!

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Une montée bien ardue, m’obligeant à m’hydrater en abondance, une pause banane pour l’énergie, et la balade continue.

En haut d’un plateau, je vois le village final, Sigchos! Courage, plus qu’une dernière montée et j’y suis!

A 11h40 j’arrive au village! Fin du trek ! Ça y est, c’est fait ! Challenge réussi!

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J’ai le droit de manger mon sandwich du coup, et je vais même faire l’offrande de mon bâton de marche…sur le banc!

Retour à Latacunga, par le bus de 12h30, sous le regard bienveillant de Jésus!

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Les stickers dans les bus, toujours !

Lexique pour les non initiés :

  • pueblo/pueblito : village/petit village
  • mochila : sac à dos
  • un dollarito : un petit dollar
  • abierto : ouvert
  • hospedaje : hébergement
  • cui : cochon d’inde
  • queso : fromage
  • cebolla : oignon

Un commentaire sur “La boucle de Quilotoa

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  1. Super article !! Contente de voir que tu as repris la plume 😉 Et je me suis vraiment marrée en le lisant ! Les photos de lama notamment sont… parfaites !! On ne sait toujours pas si on se lance dans ce trek ou pas, mais ça donne envie en tout cas 🙂 Bonne route !

    1. Hey Marie, génial que tu te sois amusée en lisant l’article! Ça me fait vraiment plaisir. Ah les lamas, j’ai adoré travailler avec eux 🙂 et pour le trek, oui lancez vous! Prenez juste un bâton pour éloigner les chiens !

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